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Choc pour la Géorgie : Son territoire d’Ossétie du Sud veut adhérer à la Russie
La Géorgie a dénoncé les projets de la région séparatiste d’Ossétie du Sud d’organiser un référendum sur l’adhésion à la Russie, déclarant que c’est inacceptable. Un évènement qui survient pendant les nombreux échecs des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine.
La Russie a reconnu les régions sécessionnistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie comme indépendantes après avoir mené une guerre avec la Géorgie en 2008.
De plus, la Russie a placé des milliers de soldats dans les deux régions tout en leur apportant un soutien financier.
Le jeudi 31 mars, le ministre géorgien des Affaires étrangères, David Zalkaliani, a été cité par l’agence de presse TASS comme ayant déclaré :
« Bien sûr, parler d’organiser un quelconque référendum (en Ossétie du Sud) est inacceptable (…) alors que ce territoire de Géorgie est occupé. »
Un député du parti au pouvoir Georgian Dream, Beka Davituliani, a déclaré que les plans de l’Ossétie du Sud constituaient une provocation, a rapporté l’agence de presse Interfax.
S’adressant aux journalistes, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il ne pouvait pas parler des plans de l’Ossétie du Sud.
« Aucune mesure légale ou autre n’a été prise à cet égard », a-t-il déclaré.
« Mais en même temps, nous traitons avec respect l’expression de l’opinion du peuple d’Ossétie du Sud. »
L’autre région sécessionniste de Géorgie, l’Abkhazie sur la côte de la mer Noire, a déclaré qu’elle soutenait les aspirations de l’Ossétie du Sud mais ne partageait pas son objectif de rejoindre la Russie.
« La Russie est notre partenaire stratégique, un Etat cher et proche, mais nous, dans la république (d’Abkhazie), n’avons pas l’intention de rejoindre la Fédération de Russie », a déclaré le président du Parlement Valery Kvarchia à Interfax.
Ce n’est pas la première fois que Moscou utilise la reconnaissance officielle comme excuse pour maintenir une présence armée dans les régions séparatistes des anciens États de l’Union soviétique.
En Ukraine, le soutien de longue date de la Russie aux séparatistes armés dans les régions orientales de Donetsk et Lougansk lui a donné une plate-forme pour lancer une invasion à grande échelle le 24 février.