Politique
Collusion avec la Russie : Donald Trump poursuit Hillary Clinton devant la justice
L’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, a poursuivi Hillary Clinton et plusieurs autres démocrates, dont le Parti national démocrate, qui, selon lui, ont conspiré pour saper sa campagne de 2016 en le liant faussement à la Russie.
Le président Trump a malgré tout battu Clinton lors de l’élection présidentielle de 2016, mais dans le nouveau procès, il allègue du “racket” et d’autres allégations, dans le cadre d’un “complot impensable” visant à saper sa campagne.
La Russie aurait influencé l’élection américaine
Les équipes de campagne et de transition de Trump ont été accusées d’avoir conspiré avec des agents russes pour influencer l’élection en sa faveur.
Un rapport publié par le comité du Sénat américain en 2020 a conclu que la Russie avait utilisé l’agent politique républicain Paul Manafort et le site Web WikiLeaks pour essayer d’aider Trump à gagner, mais n’a pas accusé Trump de collusion avec les Russes.
Le rapport indiquait qu’aucune preuve de complot n’avait été trouvée, mais il indiquait que Trump avait peut-être entravé la justice en tant que président.
Trump, qui a affirmé à plusieurs reprises qu’il y avait un complot démocrate pour saper sa présidence en suggérant que sa campagne avait des liens néfastes avec la Russie, demande maintenant 24 millions de dollars (18 millions de livres sterling) de dommages et intérêts.
La plainte légale de Trump déposée le jeudi 24 mars allègue que “à l’approche de l’élection présidentielle de 2016, Mme Clinton et ses acolytes ont orchestré un complot impensable – un complot qui choque la conscience et est un affront à la démocratie de cette nation”.
“Agissant de concert, les défendeurs ont conspiré avec malveillance pour tisser un faux récit selon lequel leur adversaire républicain, Donald J Trump, était de connivence avec une souveraineté étrangère hostile.”
L’ancienne présidente du Comité national démocrate Debbie Wasserman Schultz, l’ancien directeur du FBI James Comey et le consultant politique démocrate John Podesta sont, entre autres, nommés dans la plainte.
L’ingérence présumée de la Russie dans les élections a donné lieu à une enquête de deux ans dirigée par le conseiller spécial Robert Mueller.
Le procès pourrait ne pas être une victoire facile pour l’ancien président car il existe des preuves de liens entre la campagne Trump et des agents russes, comme le montre l’enquête du conseil spécial de Robert Mueller.
Les preuves incluent la réunion de 2016 de la tour Trump entre les cadres supérieurs de la campagne et des ressortissants russes et les contacts que le directeur de campagne de Trump, Paul Manafort, a eus avec un agent de renseignement russe présumé.