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Hushpuppi : Son complice Abba Kyari sera extradé vers les Etats-Unis

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Hushpuppi Abba Kyari

La descente aux enfers n’est toujours pas finie pour l’influenceur nigérian Hushpuppi et le gouvernement fédéral du Nigéria vient d’approuver la demande des États-Unis d’Amérique d’extradition  du commandant suspendu de l’équipe de réponse au renseignement de la police.

Le sous-commissaire de police (DCP) Abba Kyari, va donc être extradé pour la fraude électronique de 1,1 million de dollars perpétrée par Abass Ramon alias Hushpuppi et 4 autres.

Vanguard rapporte que l’approbation a été rendue publique par le procureur général de la Fédération et ministre de la Justice, Abubakar Malami (SAN) lorsqu’il a déposé une demande auprès du juge en chef de la Haute Cour fédérale d’Abuja pour l’extradition de Kyari

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La demande portant la mention : FHC/ABJ/CS/249/2022 a été déposée en vertu de la loi sur l’extradition.

L’AGF a déclaré que la demande faisait suite à une demande du représentant diplomatique de l’ambassade des États-Unis à Abuja. La demande est « pour l’extradition d’Abba Alhaji Kyari, qui fait l’objet d’un acte d’accusation en remplacement de trois chefs d’accusation »

 

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L’AGF a déclaré qu’il était convaincu que l’infraction pour laquelle la reddition de Kyari n’est pas politique ni insignifiante. L’AGF a également exprimé sa satisfaction que la demande de remise de Kyari n’ait pas été faite pour le persécuter ou le punir en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité ou de ses opinions politiques, mais de bonne foi et dans l’intérêt de la justice.

Il a déclaré que Kyari :

« s’il est remis, ne subira aucun préjudice lors de son procès et ne sera pas puni, détenu ou restreint dans sa liberté personnelle, en raison de sa race, de sa nationalité ou de ses opinions politiques ».

 

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L’AGF a également mentionné que compte tenu de toutes les circonstances dans lesquelles l’infraction a été commise, il ne sera pas injuste ou oppressif, ni une peine trop sévère, de le remettre. Malami a déclaré qu’il était également convaincu que Kyari a été accusé de l’infraction pour laquelle sa remise est demandée.

Il a noté qu’aucune procédure pénale n’était en cours contre Kyari au Nigeria pour la même infraction.

Rappelons qu’en avril 2021, un jury a déposé un acte d’accusation contre Kyari avec l’approbation du tribunal de district américain et a exigé que Kyari soit jugé pour complot en vue de commettre une fraude électronique, le blanchiment d’argent et le vol d’identité.

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Par conséquent, l’ambassade des États-Unis a demandé l’extradition de Kyari en déclarant :

«Le 29 avril 2021, sur la base de l’acte d’accusation déposé par le grand jury et avec l’approbation du tribunal de district des États-Unis pour le district central de Californie, un greffier adjoint du tribunal a émis un mandat d’arrêt contre Kyari.

 

« Le mandat d’arrêt reste valable et exécutable pour appréhender Kyari pour les crimes dont il est accusé dans l’acte d’accusation. Kyari est recherché pour être jugé aux États-Unis pour complot en vue de commettre une fraude électronique, le blanchiment d’argent et le vol d’identité.

Kyari fait l’objet d’un acte d’accusation dans l’affaire numéro 2:21-cr-00203 (également appelée 2:21-MJ-00760 et 2:21-CR-00203-RGK), déposée le 29 avril 2021 aux États-Unis Tribunal de district des États du district central de Californie. »

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Kyari a été accusé d’avoir comploté avec un Nigérian basé aux Émirats arabes unis (EAU), Ramon Abbas, alias Hushpuppi, pour commettre le crime.

 

Les accusations portées contre Kyari se lisent,

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« Chef un : Complot en vue de commettre une fraude par fil, en violation du Titre 18, Code des États-Unis, Section 1349, passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 20 ans ;

« Chef deux : complot en vue de commettre le blanchiment d’argent, en violation du titre 18, section 1956(h) du Code des États-Unis, passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 20 ans.

« Chef trois : vol d’identité aggravé, et complicité avec cette infraction, en violation du titre 18, Code des États-Unis, sections 1028A (a) (1) et 2 (a), passible d’une peine d’emprisonnement maximale de deux ans. ‘

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