La chasse aux poissons-lions est maintenant un sport de competition

Rachel Bowman est un plongeur spécialisé dans la chasse, la capture et la mise à mort du poisson-lion, une espèce originaire des eaux indo-pacifiques. Considéré désormais comme un sport de compétition, la chasse aux poissons-lions attire maintenant de nombreux personnes.

Au large des côtes de l’Indonésie ou de l’Australie, un adulte atteint généralement environ douze pouces; les mérous, les anguilles et les requins sont ses prédateurs naturels et, dans de nombreux pays, les plongeurs ne peuvent en harponner un sans permis. Le poisson-lion est également populaire depuis longtemps dans les aquariums.

Des dizaines de milliers de foyers américains les ont dans des réservoirs d’eau salée. Les poissons-lions passent leurs journées à planer dans l’eau, ce qui les rend particulièrement bien adaptés au travail d’observation. Ils sont également frappants, avec des corps blancs chatoyants recouverts de rayures rouges ou oranges audacieuses, un Mohawk de pointes sur le dos et des motifs contrastés sur leurs nageoires et leurs visages.

Ils ont l’air à la fois élégants et collants. Bowman, âgé de quarante-trois ans, se souvient qu’en 2012, « quand j’en ai vu un pour la première fois, j’ai pensé que c’était un poisson déguisé pour Mardi Gras ».

Elle ne regardait pas à travers le verre de l’aquarium, cependant, ou ne plongeait pas au Japon. Elle était dans les eaux des Florida Keys, à quelques kilomètres de chez elle.

Bien qu’il y ait un avantage évident pour la conservation à éliminer le poisson-lion, Bowman ne se considère pas principalement comme une écologiste. Elle considère ses cibles comme des envahisseurs et considère qu’il est de son devoir de les repousser. « Ce que vous chassez n’est pas une proie, c’est l’ennemi« , dit-elle.

Le site RateMyFishTank met en garde contre « la tendance du poisson-lion à manger tout poisson suffisamment petit pour tenir dans sa bouche ». Le résultat de ce trait de comportement était l’expulsion des aquariums et la liberté.